Projets

Le projet RESTORE a pour mission d’améliorer la vie des personnes touchées par la lèpre et d’autres maladies tropicales négligées en Côte d’Ivoire. Notre objectif n’est pas seulement de fournir des activités génératrices de revenus, mais aussi de donner aux individus un meilleur accès aux soins médicaux, à l’autogestion de la santé et à la prévention des incapacités grâce à une éducation complète des patients et de leurs familles. 

Le projet RESTORE a connu un succès retentissant, puisque 80 % de ses membres vivent désormais au-dessus du seuil de pauvreté. Cela témoigne du pouvoir de transformation de notre travail et engendre de l’espoir pour l’avenir.

« Nous avons rencontré des personnes qui avaient besoin de plus qu’un simple soutien à la création de revenus. Ils avaient besoin que quelqu’un les écoute et leur dise qu’il y a de l’espoir, que le meilleur reste à venir. »

Nous renforçons le programme national de lutte contre la lèpre en Guinée-Bissau. Notre partenaire, AIFO, vise à améliorer la capacité du personnel de santé à reconnaître la lèpre et les maladies cutanées les plus courantes grâce à une formation adéquate. Il est essentiel de mettre en œuvre des activités de renforcement des capacités du personnel de santé en matière de diagnostic et de traitement de la lèpre afin d’augmenter le taux de détection et de mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination. Nous craignons que le faible pourcentage de nouveaux cas soit lié au manque de formation des professionnels de la santé.

Une réussite en Guinée-Bissau en 2023 a été que 100 % des personnes nouvellement diagnostiquées n’avaient pas de handicap.

« L’un des défis auxquels nous sommes confrontés est de rejoindre les personnes qui vivent dans des îles extrêmement isolées. La logistique est une question importante, car la plupart des îles sont difficiles à visiter et la mise en œuvre des activités est ardue, en raison des infrastructures limitées et des conditions de transport précaires. »

En partenariat avec la Fondation Follereau, nous apportons un soutien technique et financier au Programme national de lutte contre la lèpre et à 30 centres de santé locaux. Ces centres offrent des services aux personnes touchées par la lèpre, notamment des traitements médicaux, la réadaptation et un soutien social. La collaboration entre le PNL et les centres locaux est excellente et permet d’offrir aux patients des soins complets de qualité. À Madagascar, la lèpre est avant tout un problème social lié à l’extrême pauvreté et une source d’exclusion. 

Nos efforts constants de dépistage ont conduit à un nombre stable de nouveaux cas de lèpre, inspirant confiance dans la durabilité de notre programme. Nous avons également atteint une couverture étendue des zones endémiques. 

« Depuis quelque temps, nous offrons des bourses scolaires ciblées aux familles des patients gravement atteints, et le programme porte ses fruits. Plusieurs jeunes patients poursuivent déjà des études d’infirmiers afin de pouvoir continuer le travail. »

Projet LEAN — Mise en œuvre d’activités d’élimination de la lèpre au Népal. Ce projet a obtenu d’excellents résultats en 2023. Le projet a achevé deux sessions de formation de formateurs, une étape clé pour rejoindre les médecins, le personnel infirmier et le personnel paramédical. Ces nouveaux formateurs ont joué un rôle crucial en offrant une éducation de base à 1 367 agents de santé et en améliorant leurs compétences en matière de diagnostic, d’orientation, de traitement et de gestion des handicaps. Le projet a organisé des campagnes de porte-à-porte dans 37 régions où les agents de santé ont identifié 1 490 individus possiblement affectés de lèpre. 

Les agents de santé communautaire ont organisé des réunions mensuelles de 42 groupes d’entraide, conseillant 360 personnes atteintes de la lèpre sur l’autogestion de la santé. Les réunions ont permis de découvrir 23 individus souffrant de complications de la lèpre. 

« En soutenant ce projet, Secours Lèpre a aidé certaines des personnes les plus pauvres et les plus défavorisées des provinces de Lumbini et de Koshi, dans le sud du Népal, à surmonter les obstacles et à accéder aux soins de santé pour se libérer du cercle vicieux de la lèpre et de la pauvreté. »

Le programme de lutte contre la lèpre existe depuis 1966. Une unité centrale située à Santo Domingo gère le programme national de lutte contre la lèpre avec huit centres de santé régionaux. La recherche active des personnes atteintes de la lèpre se fait par le biais d’examens médicaux dans les écoles, les maisons et les quartiers. Le programme social de lutte contre la lèpre couvre les besoins des familles à faibles revenus, touchées par la lèpre. De la nourriture et des soins sont offerts aux personnes touchées par la tuberculose et la malnutrition. Nos partenaires sur le terrain sont le Patronnato de lucha contra la lepra et les Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles. Les équipes du Dr Periche et de Sœur Komori sont d’excellents alliés dans la lutte contre la lèpre.

En 2023, nous avons effectué 2210 examens à domicile, et un nombre impressionnant de 39 143 examens ont été effectués dans les écoles et les quartiers. Ces chiffres reflètent notre engagement à n’oublier personne et notre volonté d’éradiquer la lèpre. 

« Notre engagement dans la lutte contre la discrimination est inébranlable. La première mesure que nous avons prise a été de former notre personnel médical et paramédical. Nous avons aussi noté un niveau élevé d’autostigmatisation parmi nos patients. Pour lutter contre ceci, nous avons formé des groupes d’entraide et fourni un soutien psychologique aux patients. »

Avec notre partenaire, la Fondation Follereau, nous soutenons la coordination nationale du Programme national de lutte contre la lèpre. Nous travaillons sans relâche pour mettre en œuvre des services de qualité pour le contrôle de la lèpre, y compris le suivi, la formation, la détection active des cas, la distribution de PCT, la surveillance de la résistance et les activités de la Journée mondiale de la lèpre. En 2023, 362 nouveaux cas de lèpre ont été signalés. Malheureusement, 16 % d’entre eux étaient déjà handicapés au moment du diagnostic, ce qui indique un retard dans le dépistage. 8 % des nouveaux cas sont des enfants, signe évident d’une transmission active au sein de la communauté. 

Une étape importante a été franchie avec la création d’organisations de personnes affectées. Ces groupes sont porteurs d’espoir et constituent un espace où les personnes handicapées peuvent se soutenir mutuellement, développer de nouvelles sources de revenus et participer activement à la vie de la société locale. 

« Merci pour votre soutien indéfectible. Nous continuons à nous battre au Tchad. Le pays est structurellement très pauvre et la population vit dans un grand dénuement. Nous avons recruté un merveilleux médecin qui partage nos convictions. Nous avons une base solide pour aider les populations touchées ».